Cap Gold Coast

Publié le par Olole

Après une bonne semaine à se la couler douce, entremêlée d’infographie, d’activités farfelues à sensations, de feux de camp, de films locaux, et même d’escalade, me voilà fin prête à entamer la route plus sérieusement. L’avant-goût de l’aventure commence demain…

 

Et voici Ma Good Girl !

 

Et oui, c’est son nom (Ma comme Mother, parce qu’elle n'est plus toute jeune). Me voilà donc l’heureuse propriétaire d’un superbe four wheel drive. Ok je sais, ce n’est pas très écologique (je me doutais d’ailleurs que j’essuierais des remarques, et encore plus de qui… ! ;-). Mais la temporalité de mon utilisation du véhicule appuie le fait que :

-         bon nombre de parcs nationaux en Australie ne sont pas accessibles autrement qu’en 4x4,

-         qu’à moi seule, un van est bien trop spacieux (le véhicule devant aussi faire office de chambre à coucher, dressing room, bureau, garde-manger,…),

-         et qu’au moins, si je percute un kangourou (ce n’est pas une blague, et ça vous retourne une voiture), j’ai plus de chance de pouvoir redémarrer mon véhicule après et de ne pas mourir de soif en plein milieu du désert.

Voilà à présent toutes préoccupations environnementales éclaircies, je peux vous présenter ce qui va être bien souvent mon nouveau chez moi pour les quatre prochains mois (plus de photos dans le dernier album).

Peut-être que si je n’avais pas été seule et du sexe faible (ironie !... pour ceux qui en douteraient), je ne serais pas passée par l’option « voiture », mais plutôt « bus, stop, camping ». Mais j’avoue que l’illusion de la forteresse formée des quatre murs de la carrosserie d’un véhicule a de quoi me rassurer.

J’ai fait ma première panne au bout de 200 km. Quelle heureuse expérience à vivre, ici au bord de l’autoroute non loin d’une grande ville, que de sentir cette profonde solitude face à votre moteur qui ne redémarre pas, et qui n’est pourtant rien comparée à cette même situation qui pourrait vous arriver en plein désert ! Heureusement pour moi, il ne s’agissait que d’un simple bouton mal enclanché, celui qui permute entre gaz et fuel. Car j’ai la possibilité de rouler à l’essence, n’importe laquelle donc la moins chère, et au gaz. Ce qui n’est pas négligeable puisque le gaz se vend entre 45 et 60 cents le litre (soit entre 30 et 40 cents d’euros), contre 1,55 dollars environ pour l’essence. Autant dire beaucoup d’économie… et plus écologique ! (ça, c’est pour ma réputation…!)

 

Pour la conduite, c’est carrément dangereux la première fois, plutôt stressant la deuxième, étrange la troisième, et assez aléatoire toutes les fois suivantes. Il m’arrive encore de déclancher les essuie-glaces au lieu des clignotants quelques fois, où encore sur les routes moins fréquentées, après un demi-tour ou une intersection, de me rendre compte que je roule à droite seulement lorsque je vois arriver une voiture en face de moi sur la même voie… Sinon le problème de « je regarde d’abord à droite », ou celui des rond-points, semble assimilé.

 

J’ai déjà pu tester mes 3 premières nuits en autonomie, et je dois dire que c’est plutôt pas mal ! Telle une tente mobile, cela demande un peu d’organisation pour s’y retrouver dans le peu d’espace qui doit contenir affaires personnelles, denrées alimentaires, glacière, vaisselle, eau, roue de secours, lit et couchage, outils, réchaud,… Mais c’est une affaire qui roule. Du moins pour deux. Voire pour trois, toute notion de confort mise à part. A plus, les affaires se corsent puisque cela implique de démonter le lit pour remettre la banquette arrière en place, et bien sûr d’avoir une tente d’amis. Mais tant qu’il fait beau, tout est possible…

 

Au programme…

 

La plage et les bords de mer comme je ne les ai jamais fait. C’est-à-dire en 4x4.

Après une escale incontournable à Byron Bay, direction Fraser Island : un parc national (4x4 obligatoire) fait de dunes de sable (plus de sable que dans le Sahara paraît-il), de forêt et de lacs, où dauphins, balaines, dingos, tortues… et requins (!), ne se font pas rares.

Rien de mieux pour tester les capacités de Ma Good Girl, qui ne devra pas faire de caprices lors des traversées à marée basse, sous peine de prendre le large à marée haute ! (Ok, ça dépendra aussi des capacités de la conductrice !).

En ma compagnie, la récolte des « travelmates » s’est révélée très riche en français… deux dans ma voiture depuis Newcastle dès demain, et deux autres dans le van d’un italien cette fois-ci, avec qui faire un bout de route… Si tout ce petit monde s’entend ! Et dans l’espoir d’une plus grande multi-culturalité à venir…

Je laisse ici la première belle rencontre de mon voyage. Fred et sa femme (et leur quatre enfants), qui m’ont fait ce week-end profiter de leur, certes isolé, mais non pas moins paradisiaque lieu de vie, de leurs récits et photos des pistes reculées d’Australie, parcourues en long et en large quelques années plus tôt…

De quoi raviver de plus belle la flamme ardente des grands voyages…

 

Aux prochaines hasardeuses et lointaines nouvelles… Mais pour de plus belles photos, promis !

 

 

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F
Hi<br /> ya pa k toi qui voyage, petit coucou de la corse. temps maussade mais ca n'empêche pas de faire de la plongée... et qui sait peut être de grimper.<br /> take care
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A
Hey!<br /> Juste pour que tu saches que je suis tes aventures avec passion, surtout à l'heure des examens où les rêves d'évasion affluent particulièrement...alors merci pour les photos : je capote! (sur tout :les surfeurs, les koalas, les céréales :)..!) <br /> gros bisous et bonne route
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F
Promis, je ne critiquerai pas ton (gros) 4x4 (gourmand), sans doute indispensable pour ton périple. Pas plus que je ne rajouterai que le gaz qu'il consomme enrichit certainement V. Poutine via Gazprom... (toujours acerbe, ce Florent !)<br /> <br /> À ta prochaine séance d'escalade, pense à nous ramener des photos. On en veut, on en veut !<br /> <br /> Bonne route !
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F
trop chou le koala. c 'est bio les kellogs que tu manges?
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